Modèle vivantEs : our bodies, our rules (samedi 16 janvier)

Mon sentiment en ce début d’année : c’est pas parce que cette année commence comme l’autre s’est terminée qu’il faut continuer pareil. Bien sûr qu’il faut continuer, bien sûr qu’il faut changer de place. Faire autrement 🙂 

Modèle vivant.e organise samedi 16 janvier 20h un atelier “our bodies our rules” où chacun.e peut poser à tour de rôle et évidemment dessiner - comme on l’a fait le 10 septembre au 59Rivoli mais à présent sur zoom. 

Aucune obligation : tu peux te connecter pour dessiner simplement, ce sera plus improvisé au niveau des modèles 😛 

Accès libre et gratuit aux personnes de la mailing-list, vidéo activée, pas de photo ni de copies d’écran. Les “rules” sont là.

J’espère que l’idée te plaît et que ça te chauffe de participer ❤ 

Pour t’inscrire : ateliermodelevivant.e@gmail.com 

Les samedis suivants, quand un.e modèle se propose pour un atelier de 2h à prix libre, j’organise l’atelier “comme d’habitude” avec joie. Il y en a quelques un.es en préparation…


Est-ce que j’ai le droit de faire ça

En résumé, ces derniers temps, c’est bien simple, je n’ai fait que chercher à repousser les limites, multiplier les ateliers collectifs, experimenter l’atelier all-inclusive - au sens de tout le monde est bienvenu.e pas des boissons offertes -, déplacer Modèle vivant.e en ligne sur zoom et essayer d’y insuffler de la vie, accueillir des performances étonnantes et donc bouleversantes, partager des dessins, des premières fois, des playlists… Et aussi coller dans la rue, en groupe et, plus étonnant et donc autrement excitant, faire à deux « mes » collages (merci Rachele, merci Apo, merci Kristen). Tout ce qui n’est pas « seul.e sur un coin de table » dans ma chambre à moi que j’ai la chance d’avoir mais qui n’a plus de place ni sur les murs ni sur les étagères ni sur le bureau.


Je questionne la question « est-ce que j’ai le droit de faire ça » puisqu’elle se pose à présent pour un peu tout et n’importe quoi : prendre un train, aller à la piscine, écrire « je » dès les premières lignes de mon mémoire de recherche, courir sans masque à plus ou moins d’1km de chez moi, me mettre à poil sur zoom, seul.e et à plusieurs, arracher des affiches, les recoller déchirées sur la voie publique pour voir si elles poussent… 


How to start the new year?

(other than opening a blog^^)

Hier, la colle était loin d’être sèche qu’avec @daviskris10 on parlait du temps. Du temps qu’on a passé les mains dedans. Elle à me tendre les morceaux d’affiches que j’avais déchirés, moi à les coller. On a surtout eu le sentiment d’aller très vite. Pas de temps mort. Et en effet en moins de vingt minutes c’était fait.
Sûr ? Pourquoi pas cinq qui par un drôle de dérèglement des machines seraient mesurées autrement ? Disons que si on en croit l’horodatage des photos avant-après, c’était dix-sept minutes jusqu’à cet instant où je tourne le dos et me casse, l’air de rien.

Après, c’est les prolongations.
Je passe de l’autre côté de la palissade, il faut bien que la forme glisse et s’échappe… Dans quel sens ? je crois bien que c’est indécidable :) Et puis on prend quelques photos mais quand même, on s’attarde pas.
Alors c’est aussi sans doute simplement que je veux lui donner plus d’importance que ces dix-sept minutes - ça veut dire quoi le temps d’abord ?
Question bonus: What does it mean to act normal?

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