Est-ce que j’ai le droit de faire ça

En résumé, ces derniers temps, c’est bien simple, je n’ai fait que chercher à repousser les limites, multiplier les ateliers collectifs, experimenter l’atelier all-inclusive - au sens de tout le monde est bienvenu.e pas des boissons offertes -, déplacer Modèle vivant.e en ligne sur zoom et essayer d’y insuffler de la vie, accueillir des performances étonnantes et donc bouleversantes, partager des dessins, des premières fois, des playlists… Et aussi coller dans la rue, en groupe et, plus étonnant et donc autrement excitant, faire à deux « mes » collages (merci Rachele, merci Apo, merci Kristen). Tout ce qui n’est pas « seul.e sur un coin de table » dans ma chambre à moi que j’ai la chance d’avoir mais qui n’a plus de place ni sur les murs ni sur les étagères ni sur le bureau.


Je questionne la question « est-ce que j’ai le droit de faire ça » puisqu’elle se pose à présent pour un peu tout et n’importe quoi : prendre un train, aller à la piscine, écrire « je » dès les premières lignes de mon mémoire de recherche, courir sans masque à plus ou moins d’1km de chez moi, me mettre à poil sur zoom, seul.e et à plusieurs, arracher des affiches, les recoller déchirées sur la voie publique pour voir si elles poussent… 

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