contre-fictions

Du 13 juin au 7 juillet 2022, avec Lucie Camous et Arthur Ménard-Salis. Ateliers et Exposition collective vivante au 6b, Saint-denis. 

Parler de CONTRE-FICTIONS, c’est désigner une traversée : celle qui part de soi direction ailleurs, vers un autre monde possible. Ça peut être la jonction entre une énonciation intime et un imaginaire narratif, la perspective d’une écriture de soi où l’on découvre de quoi décoincer nos limitations. Ça peut être la mise en scène d’une résistance, une forme de témoignage libre.

CONTRE-FICTIONS
Est une prise de risque
Est un espace de négociation, de concertation, de discussions
Fait le pari de la recherche et de l’expérimental
Assume d’être parcellaire et imparfaite, défend le mouvant, le fragile, l'insaisissable
Ouvre des imaginaires collectifs, crée un espace pour les affects et la vulnérabilité
Se demande ce que ça fait de faire ensemble
Prend des chemins de traverse pour semer le trouble entre légitime et illégitime
Est la proposition d’une mutation
Est bordélique parce que organique
Est politique.

Les ateliers CONTRE-FICTIONS (m')ont permis d'expérimenter différentes manières de "faire collectif" dans le dessin d'après une personne qui pose (entrechocs improvisés ou compositions concertées et négociées) et bien sûr aussi en posant à plusieurs.

Selon que nous étions 30 ou 7, selon que nous dessinions en cercle, en petit ou en grand, sur ou sous ce qui est devenu notre tente-cabane.

L'accrochage final expose surtout cette énergie démultipliée.

Merci à toustes ! On se retrouve sur @contrefictions

Merci à nos partenaires, le 6b, l'Université Paris 8 et le crous. Merci aux collectifs Modèle vivant.e, Langue de lutte et Cyber Flemme.

« L’hypothèse révolution est une contre-fiction, un point de fuite entre les différentes fictions normatives » 

Paul B. Preciado, Dysphoria Mundi, Grasset 2022.

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