Dessinons-nous les un.e.s les autres
Jeudi 24 mars, au Sample (Bagnolet, 93), nouvelle édition spéciale avec Modèle vivant.e, déclinaison de celle avec laquelle nous avions ouvert en fanfare notre festival Performance d'émancipation en septembre 2020.
Une sorte de mise en pratique, en corps, en culs et en visages de la CONFÉRENCE : Corps marginalisés, se représenter à travers l'art organisé par le collectif Amour général en début de soirée. Il a été question de créer des archives vivant.e.s, entre autres questions d'activisme.
Le principe est simple, en apparence : qui veut pose, qui veut dessine.
Rien de ce qui va se passer ne peut être vraiment anticipé, encore moins contrôlé. Par exemple, ce dessin, j’étais entre les jambes de S, toute proche de celles de C qui encadrent le regard de cette autre personne dont je ne connais pas l’initiale, à ma droite A, qui d’autres ?
J’ajoute ce dessin de moi par L pour compléter le tableau. Devenir mannequin et porter ce body (oui oui) Neith Nyer c'est bien cool, devenir modèle et se voir ainsi dessinée - représentée, c'est au-delà de ça.
Merci encore à Francisco Terra qui nous a fait confiance dans le styling à notre façon : choisir une pièce, décider de comment la porter, par où l'enfiler, faisait partie du jeu et désacralisait sans doute encore plus cette question pourquoi-comment poser, se montrer pour être dessiné.e.
